jeudi 23 octobre 2008

Lettre d’adieu à mes amis…

Monsieur García Marquez souffre d’un cancer lymphatique.
Son état s’aggrave de jour en jour.
Il a adressé cette lettre d’adieu à ses amis.

« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.
Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.
Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles représentent.
Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu’en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.
Je marcherais quand les autres s’arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.
Si Dieu me faisait cadeau d’un morceau de vie, je m’habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.
Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu’ils cessent d’être amoureux parce qu’ils vieillissent, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux !
A l’enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l’oubli.
J’ai appris tant de choses de vous les hommes…
J’ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d’y arriver.
J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours.
J’ai appris qu’un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.
J’ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c’est que malheureusement je serais en train de mourir.
Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.
Si je savais que c’est peut être aujourd’hui la dernière fois que je te vois dormir, je t’embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais ‘je t’aime’ sans stupidement penser que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c’est, si c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, que jamais je ne t’oublierais.
Le lendemain n’est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.C’est peut être aujourd’hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n’attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd’hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n’avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir.
Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire ‘je regrette’ ‘pardonne-moi’ ‘s’il te plait’ ‘merci’ et tous les mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.

Monsieur Márquez a terminé, disant :

Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd’hui. Et si tu ne le fais pas cela n’a pas d’importance. Le moment sera passé.
Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse ».

Monsieur García Márquez est écrivain et prix Nobel de littérature.

mardi 21 octobre 2008

HOMMAGE

Elle était si jolie
Cette page de mon blog est dédiée à la Sœur, et l’Amie chère de ma sœur et ma chère Amie Catherine LECOQ…
L’Artiste FLO

décédée le mardi 14 Octobre 2008 à 04h du matin

lundi 20 octobre 2008

Message d'Adieu de Catherine Lecoq


Qu'est ce qui est arrivé ?
Merci ma Flo de t'être trouvé sur ma route
de m'avoir tant donné d'avoir été mon amie, ma soeur, ma maman!
Tu comprendras pourquoi aujourd'hui je suis orpheline, alors que mon pére et ma mère sont encore vivants...
Il y à quelque chose qui cloche, je ne comprends pas tout et tu n'es plus là pour me l'expliquer...
Merci de m'avoir guidé sur le chemin de mes rêves
Merci de cet amour que tu m'as donné sans réserve.De ces moments de duo où je pensais avoir enfin trouvé ce que je cherchais sans crainte et sans peur!
Des rires, des folies, des partages, des enfants...!
Tu me manqueras, je t'aime et tu seras avec moi comme avec tous ceux qui t'aiment et ils sont tellement nombreux!
Je suis persuadée que déjà tu es entourée d'amour parce que ton sourire éclaire le chemin que tu arpentes chaussée de tes tongs favoris!
Bonne route et reviens nous souvent si le coeur t'en dis!
Je t'attends!

Cathy



Quoi dire… ? Mes condoléances.. ?


Ma Douce Cathy,

Oui tu pleures le départ sans retour de "Flo" , moi, je n’ai pas eu cette chance de pleurer, et tu sais bien combien j’en ai perdu !
Tu crois être seule dans ta peine, non ma douce, j’en ai vécu des similaires mais, je n’ai pas trouvé autour de moi, une main généreuse pour essuyer mes larmes, pour arrêter mon cri du cœur !
Tu sais pourquoi… ?
Tout le monde autour de moi est esclave du quotidien infernal de la vie !
Alors je me dis toujours : « Mes amis, mes proches sont occupés, c’est un signe positif, ils croquent la vie ! Quelle chance!!!...»
Mais au fond, j’ai mal, j’ai toujours trouvé le temps pour les autres…. Pourquoi s’auto panser ses blessures ?
Alors ce n’est pas ton cas ma douce, tu as autour de toi, des généreux qui t’aiment, en tête de liste « ta Célia », et bien d’autres…
Vas-y, commence à faire ta liste et tu verras, tu peux faire une nation grâce à la noblesse de ton âme !
Et pour finir, je pense qu’on n’est jamais, ni si heureux, ni si malheureux qu’on s’imagine…
Et delà, je sais que ton soleil sera doux, que ta vie sera comblée, et que « ta Flo », te sourira, , avec un clin d’œil de votre éternelle complicité !
Bien à toi « ma Cathy ».
nadjet
PS : Au fait tu n’es pas orpheline, « Florence » était et restera à jamais ton Amie, ta Sœur et ta Maman !

jeudi 16 octobre 2008

Quand je serai partie

À ceux que j'aime, et qui m’aiment.

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi, laissez-moi partir.

J'ai tellement de choses à faire et à voir...

Ne pleurez pas en pensant à moi...

Soyez reconnaissants pour les belles années vécues ensemble,

je vous ai donné mon amour et mon amitié...

Vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté...

Je vous remercie de l'amour que chacun m'a démontré, maintenant,

il est temps pour moi de voyager seule...

Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine,

mais la confiance vous apportera réconfort et consolation.

Nous ne serons séparés que pour quelque temps...

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

je ne suis pas loin, et la vie continue...

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,

même si vous ne pouvez me voir ou me toucher,

je serai là !Et si vous écoutez votre coeur,

vous éprouverez clairementla douceur de l'amour que j'apporterai...

Et quand il sera temps pour vous de partir,

je serai là pour vous accueillir.

Absente de mon corps, présente dans la Lumière...

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer…

Je ne suis pas là, je ne dors pas...

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige...

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé...

Je suis la douce pluie d'automne,

Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin...

Je suis l'étoile qui brille dans la nuit…

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer...

Je ne suis pas là ! Je ne suis pas morte...

Je ne suis pas loin juste de l’autre côté du chemin…

Citation


Toute la vie, on passe son temps à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où on dit adieu à ceux qui restent.

Khalil Gibran > Le prophète : sur la mort



Alors Al-Mitra reprit la parole, en disant : “A présent nous aimerions t'interroger sur la Mort”.
Et il dit :” Vous voudriez percer le secret de la mort.Mais comment y parvenir sans aller le chercher au coeur de la vie ?Le hibou qui vit à l'orée de la nuit est aveugle au jour et ses yeux ne peuvent dévoiler le mystère de la lumière.Si vous brûlez de voir l'esprit de la mort, ouvrez grand votre coeur dans le corps de la vie.Car la vie et la mort ne font qu'un, tout comme la rivière et la mer ne font qu'un.Dans les profondeurs de vos espoirs et de vos désirs sommeille votre silencieuse connaissance de l'au-delà ;Et comme la semence rêve sous la neige, votre coeur rêve des épousailles du printemps.Faites confiance aux rêves, car en eux sont cachées les clés de l'éternité.Votre effroi face à la mort n'est que ce tremblement du berger quand le roi lui fait l'honneur de le recevoir et s'apprête à poser sa main sur sa tête.Or, en allant recevoir l'insigne du roi le berger ne sait-il pas qu'un frison de joie s'éveille déjà sous sa frayeur ?N'est-il pas encore plus conscient de sa peur ?Qu'est-ce donc que mourir si ce n'est s'offrir nu au vent et s'évaporer au soleil ?Et qu'est-ce donc que cesser de respirer si ce n'est se libérer du souffle de ses perpétuelles marées, afin de s'élever sans le poids de la chair et de s'exhaler à la recherche de Dieu ?Lorsque vous aurez bu à la rivière du silence, alors seulement vous pourrez véritablement chanter.Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez à monter. Et dès lors que la terre aura réclamé votre corps, vous saurez enfin danser”.

dimanche 12 octobre 2008

Citation


Veux-tu vivre heureux ?

Voyage avec deux sacs.

L'un pour donner et l'autre pour recevoir.

Goethe
Merci à Léo et Célina

vendredi 10 octobre 2008

Citation

Le Bonheur
Un esprit heureux peut réussir là oùla richesse, la médecine et l'autorité ont échoué !

Le bonheur

Si tu ne trouves pas le bonheur,c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la viesi ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,si tu ne t’acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.
Le bonheur, ce n’est pas un objetque tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projetqui part de toi et se réalise en toi.
Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !
Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières 2003

Citation

Le moment où vous déciderez de laisser entrer le bonheur dans votre vie sera suivi d'un enchaînement d'évènements qui ne se seraient pas produits sinon; c'est l'intervention de la providence.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d’être heureux.
http://www.pbase.com/merveillenature

jeudi 9 octobre 2008

La vie...!


La vie est une chance, saisis-la.

La vie est beauté, admire-la.

La vie est béatitude, savoure-

la.La vie est un rêve, fais-en une réalité.

La vie est un défi, fais-lui face.

La vie est un devoir, accomplis-le.

La vie est un jeu, joue-le.

La vie est précieuse, prends-en soin.

La vie est une richesse, conserve-la.

La vie est amour, jouis-en.

La vie est un mystère, perce-le.

La vie est promesse, remplis-la.

La vie est tristesse, surmonte-la.

La vie est un hymne, chante-le.

La vie est un combat, accepte-le.

La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.

La vie est une aventure, ose-la.

La vie est bonheur, mérite-le.

La vie est la vie, défends-la.


Mère Teresa

Légende hindoue

Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l’homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.